Volaris a annoncé ce jeudi que la demande temporaire qu'elle a faite pour la location humide de jusqu'à sept avions, pour une période limitée de jusqu'à 43 jours, visait à garantir les voyages déjà programmés par ses clients pendant la haute saison de fin d'année.
Ce dispositif, "ajouté à l'arrivée dans les prochains jours de trois nouveaux avions Airbus, permettra de protéger les passagers qui voyagent pour retrouver leurs proches pendant les fêtes de décembre".
Dans un communiqué, la compagnie aérienne à bas coût a défendu la mesure qui a été validée par l'Agence Fédérale de l'Aviation Civile (AFAC) et qui a provoqué le mécontentement parmi les pilotes au Mexique car on considérait que les équipages étaient étrangers.
"Volaris a pris cette décision face à l'augmentation du nombre de révisions des moteurs NEO du fabricant Pratt C Whitney (PCW), programmées pour décembre 2025 et janvier 2026, supérieur à ce qui était initialement prévu et qui réduirait la disponibilité des aéronefs pendant cette saison", a-t-on expliqué.
Ces révisions ont entraîné l'immobilisation des avions pendant plus de sept mois.
Comme Viva a connu la même situation, elle a également eu recours à un modèle similaire de location d'avions également de Malte.
Concernant l'aspect du travail, la compagnie aérienne a précisé qu'elle réaffirme son engagement envers ses ambassadeurs et le Syndicat des Travailleurs de l'Industrie Aéronautique (STIA), avec qui elle a convenu que :
"Il convient de souligner que cette procédure, qui a été récemment utilisée par d'autres opérateurs nationaux, est fondée sur les articles 83 Bis de la Convention relative à l'Aviation Civile Internationale ; l'article 45, dernier paragraphe de la Loi sur l'Aviation Civile ; l'article 4 du Règlement de la Loi sur l'Aviation Civile, et la Circulaire Obligatoire CO AV-08.3/20", a détaillé Volaris dans un communiqué.
Cette semaine, l'AFAC a également écarté l'idée que l'autorisation contrevienne à la Loi.
"Cette mesure ne constitue pas du cabotage, car les opérations seront réalisées par une compagnie aérienne mexicaine avec des aéronefs autorisés, sans intervention d'exploitants étrangers", a-t-elle précisé.


